Lors de ce fameux week-end d'ouverture de la paillotte, nous avons eu la surprise et l'enchantement de découvrir de très près l'apiculture...
En fin de journée, le dimanche, nous nous sommes habillés.
La tenue des apiculteurs m'impressionnait, enfant... protégé des pieds à la tête , résille devant le visage, tel un vulcanologue... en fait, c'est très léger, et pas du tout contraignant.
Le miel recueilli ce jour là est du miel d'acacia. En septembre, ce sera du miel toutes fleurs.
Une ruche compte entre 30 000 et 80 000 abeilles.
En été, une abeille vit en moyenne 3 semaines.
On s'habille,
On ouvre les ruches, on retire l'isolation (= une ruche doit rester à 30°)
Intervient alors l'enfumoir (ici, c'est Monsieur qui est en responsable).
On retire un à un les cadres, écartant les abeilles d'une "balayette", pour les stocker dans des caisses.
Je louche sur la propolis que me montre Ttie D. Ca sent bon !!! Une odeur un peu forte, presque camphrée, entêtante et épicée.
Certains cadres font apparaître des couvains qui passeront certes à la centrifugeuse mais qui seront replacés par la suite dans la ruche. Elles doivent avoir un brin le tournis les larves...
Après, je n'ai plus eu de batterie dans l'appareil...
Nous sommes allés au "laboratoire" pour "nous" occuper des cadres et du miel en lui-même (on a surtout regarder Ttie D. le faire). Les cadres étaient globalement très généreusement fournis... Il faut alors décapiter les alvéoles qui ont été operculées => ouverture des cellules en langage idoine
Passage à la centrifugeuse et récolte du contenu !! C'est fabuleux de voir se dérouler ce ruban jaune soleil des robinets au récipient.
Une merveille. Chaude, douce, suave et sucrée.
Le miel recueilli grâce à la centrifugeuse passe ensuite dans les maturateurs (un genre de cuve) pendant 1 mois.
"Il ne faut point fâcher la ruche, il ne faut pas s'attirer une multitude de petits ennemis"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire