(je commence par un aparté* : je ne sais pas ce que je fais avec les typo, ce n'est jamais la même, d'un post sur l'autre...)
Les gars, j'ai pris du grade aujourd'hui.
Sur le chantier, moi, je savais bien que j'étais sous-exploitée... Mais je me raisonnais : il faut bien qu'il y en ait un, qui jointoie, qui ponce, qui peigne, et qui range... Et comme je le fais bien....
De temps en temps, j'ai pu toucher un peu de MAP (mortier adhésif pour plâtre), et j'étais plutôt pas mauvaise pour tartiner...
Et aujourd'hui, on m'a confié une mission.
DU PLATRE
du vrai, le tout fin de finition
J'ai commencé tout là-haut sur la montagne
Pour donner une idée de ce qu'il faut faire, c'est que dans ce couloir :
- à droite, c'est piqué-jointoyé, (post du 5 mars)
- à gauche c'est plaqué.
Et comme c'est plaqué, et que le plafond est "à la française" ; on a des créneaux et des merlons à combler...
Alors on comble - on tartine - avec un peu de MAP (fidèle amie du chantier, de laquelle on aura décidément trimballé les sacs de A à Z)
et on enduit
et demain, on poncera
Je le dis, parce qu'on le voit en gros plan et que j'imagine les appels tout affolé de demain "il y a eu un dégât des eaux ??!!) : oui, il y en a eu un. C'est réglé.
C'est une merveille cet enduit... C'est crémeux, dense mais en même temps aérien ; assez souple et facile à travailler, non collant... Et la couleur ! Nacré, d'un blanc profond.
Une extase. Moi, j'étais Christophe Michalak, en train de tartiner une génoise d'une glace royale...
*Une pensée pour Voltaire :
un aparté
un apogée
un tentacule
un pétale
un haltère
un aromate
un armistice
un cerne
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